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Le fleuve aux grandes eaux (suivi de Crac et de Tout-rien) de Dominique Back
Canada, Animation, 50 min, 1978-1993, dès 4 ans
Dans le cadre du festival « Cultures d’hiver », qui célèbrera en janvier le Canada, l’Espace Khiasma invite les familles à (re)découvrir les chefs-d’œuvre d’animation de Frédéric Back, grand illustrateur canadien d’adoption, et décédé en 2013.
La trilogie que nous vous proposons reprend les thèmes chers à l’auteur tels que la vie quotidienne au Québec, l’évolution du paysage naturel et la place de l’homme dans ce paysage. Frédéric Back a toujours eu à cœur de sensibiliser les enfants aux questions écologiques à travers des films d’animation délicats, vibrants et poétiques.
La projection est suivie d’une activité ludique sur le film, ainsi que d’un goûter que nous vous invitons à agrémenter de vos meilleurs gâteaux ou jus de fruit !
Entrée libre dans la limite des places disponibles.
Réservation conseillée : resa@khiasma.net / 01 43 60 69 72
LE FLEUVE AUX GRANDES EAUX
Il y a plus d’un million d’années, les glaciers ont commencé à creuser dans le sol canadien le lit du cours d’eau que les Amérindiens appellent Magtogoek ( mot signifiant le chemin qui marche), maintenant connu sous le nom de fleuve Saint-Laurent.
« Le fleuve aux grandes eaux » est un chant d’amour, un hommage à un géant dont on aurait oublié la beauté à force de le côtoyer. On apprend beaucoup dans ce film : sur l’histoire du fleuve, sur les richesses inouïes qu’il recèle, sur ceux qui ont peuplé et peuplent toujours ses rives. À travers l’histoire du fleuve Saint-Laurent, c’est le destin de tous les fleuves du monde qui est raconté. C’est celle de la vie elle-même, fragile, qui naît, qui s’accroche et qui éclate. Celle de la vie qui foisonne et puis meurt sous les coups répétés de l’homme avide et inconscient.
CRAC !
De sa fabrication à sa mise au rancart, une chaise berçante participe à la vie d’une famille québécoise, se prêtant de bonne grâce à toutes les fantaisies des nombreux enfants. Brisée, réparée et repeinte à de multiples reprises, on finit par la jeter dehors sans regret. Alors que la ville rejoint la campagne, elle trouve une seconde vie auprès d’un jeune gardien de musée d’art contemporain pour qui elle devient une compagne utile et agréable. Le soir venu, dans le silence de la galerie désertée, la chaise s’anime et revit son passé tandis que les tableaux dansent aux rythmes débridés des musiques d’autrefois.
TOUT-RIEN
« Tout-rien » est une allégorie de la création du monde; du néant émerge un univers de richesses. Les espèces animales sont satisfaites de leur sort, mais l’humanité est sans cesse mécontente de son apparence, de ses possessions. Ce film aborde l’éternelle insatisfaction humaine découlant de la notion de bonheur-possession. Contrairement aux espèces animales dont les appétits et l’instinct territorial ont des limites, l’humain est d’une telle rapacité qu’il construit son propre malheur
Structure soutenue par Khiasma dédié à l’accompagnement de résidences cinématographiques et audiovisuelles.
Khiasma est soutenu par :
La Région Île-de-France
Le Département de la
Seine-Saint-Denis
La DRAC Île-de-France
La Ville des Lilas
La Ville de Paris
La Mairie du 20è
Paris Habitat
La Fondation de France
Khiasma est membre du réseau TRAM et partenaire de Paris-Art.
21.06.2016
Dans le cadre de la manifestation Horizons, l’oeuvre monumentale de Vincent Chevillon Tentative d’évasion est installée jusqu’à fin septembre sur le massif du Sancy, en Auvergne (http://www.horizons-sancy.com/).
11.04.2016
Le film de Simon Quéheillard, De commencements en commencements, vient de recevoir l’aide au film court du département de la Seine-Saint-Denis. Après une belle post-production, une avant-première de cet hommage au burlesque arrivera très bientôt sur les écrans lilasiens !
28.03.2016
Développé au cours d’une résidence d’Alice Diop à Khiasma, le film Vers la tendresse a reçu le Prix INA réalisatrice créative du meilleur court métrage francophone et le Prix du public du meilleur court métrage français. Bravo !
17.03.2014
Initiative du collectif le PEROU
« L’ambassade du PEROU à Ris-Orangis est un repère – un espace visible – et un observatoire – un lieu qui regarde -. Décrire ce qui a lieu dans un bidonville situé sur le territoire européen, telle est l’ambition de ce blog. Exactement, il s’agit de décrire l’humanité qui a lieu, l’humanité qui fait lieu » (décembre 2012). Le 3 avril 2013, tout a été détruit, sauf l’essentiel. A Grigny, où vivent aujourd’hui les familles, nous continuons d’œuvrer pour que l’on construise enfin.
Découvrez ici, la dernière lettre de Sébastien Thiéry, coordinateur du PEROU, au Maire de Grigny. Une invitation au dialogue sur le devenir des familles de Roms présentes dans le bidonville.
19.12.2013
Félicitations à Butler&Mirza pour leur pré-sélection pour le prix Art Mundi 6. On leur souhaite de tout cœur de le remporter pour mener à bien tous leurs projets et nous surprendre encore.
Rapellons que le duo d’artiste avait exposé leur oeuvre Hold Your Ground à Khiasma, dans le cadre de notre exposition de rentrée, Rendez-vous : sortie de mon corps.
Plus d’informations ici !
28.11.2013
Article d'Isabelle Regnier
En place depuis le 12 novembre 2013, notre cycle Possessions a fait parler de lui dans les pages du blog du Monde. Sous la plume d’Isabelle Regnier, découvrez, ou redécouvrez l’identité de cet évènement qui déplace le genre documentaire, entre projections et performances.
Pour découvrir l’article, c’est ici…
Et pour suivre le déroulement de notre programmation jusqu’au 12 décembre, c’est là !
28.11.2013
Séance du Peuple qui manque
« An Italian Film (Africa Addio) » de Mathieu K Abonnenc sera projeté demain au Centre Pompidou dans le cadre d’une séance du Peuple qui manque. Rappelons que l’artiste présente également sa vidéo dans le cadre de notre exposition « Rendez-vous : sortie de mon corps » et qu’elle reste visible jusqu’au 12 décembre 2013. La caméra Red utilisée pour le tournage confère une qualité exceptionnelle à l’image qui vient renforcer le propos percutant du film. En ce concentrant sur le cuivre, qui fut l’une des causes de la guerre de Sécession au Katanga, et, auparavant, la raison de l’intérêt des Occidentaux pour la R.D.C, l’artiste reconstitue un épisode de l’histoire du capitalisme et de ses mécanismes, montrant les effets de l’industrialisation par des nations européennes sur des pays et des populations colonisés. http://www.lepeuplequimanque.org/thousand/27-11-13
15.11.2013
Exposition “Ânes situ” de Hicham Benohoud
Jusqu’au 12 décembre 2013, Khiasma accueille en son sein l’exposition collective « Rendez-vous : sortie de mon corps ». À cette occasion, Hicham Benohoud, photographe, expose « Version soft » une série de 5 images qui présentent calmement et fermement son malaise face à sa situation, à sa culture, à son pays. Mais en parallèle, l’artiste expose également à Casablanca « Ânes situ », une série de photographies qui fait écho au statut de l’homme au Maroc.
À découvrir ici !
05.11.2013
Ciné-concert
En lieu et place du traditionnel C’est dimanche ! – le cinégoûter organisé à l’Espace Khiasma chaque dernier dimanche du mois – Fantazio se propose de créer un habillage musical interactif à partir d’un montage de films muets.
« On part de rien. Un son arrive : on peut se coincer dedans, se prendre les pieds dedans, mourir dedans tout de suite. Si un deuxième son sur lequel on pourrait se reposer ne surgit pas, tout s’arrête. Plus de transformation possible. L’improvisation ne peut pas vivre sans entraide. En situation de guerre, d’urgence, de panique, soit on reste pétrifié passif, soit on improvise : on prend en main la situation, on se mouille, on laisse de côté à la minute la force rongeante du regard sur soi. »
Dimanche 23 novembre 2013 à 16H00
Espace Khiasma, 15 rue Chassagnole, 93260 Les Lilas
06.08.2013
Feuilleton dessiné
Depuis janvier 2013, Hélène Coeur, Célio Paillard et Frédéric Mathevet mènent un atelier sonore dans le quartier des Fougères (Paris 20e), avec une classe de CE2-CM1 de l’école Le Vau. Au cours de cette première année d’ateliers, les participants apprennent à «écouter et jouer leur quartier », faisant travailler leurs oreilles mais aussi leur corps et leur imagination. Une expérience mise en récit par les artistes sous la forme d’un feuilleton dessiné. Découvrez au format pdf :
Episode 1 : Le cri de la Fougère
Découvrez la présentation de l’atelier sur le site de L’Autre Musique
Un projet soutenu par la Fondation de France.