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jeu. 18 mai 2017

20h


La revue Jef Klak invite Vincent Romagny


Palle Nielsen | Les aires de jeux, travail d'artiste et travail politique

Conférence/Rencontre/Séance d'écoute



Revue de critique sociale et d’expériences littéraires, Jef Klak vient de rejoindre la R22 Tout-Monde à l’occasion de la sortie de son dernier numéro, «Ch’val de course», accompagné comme chaque fois d’un CD de créations sonores. En écho à ce dernier numéro qui s’intéresse aux questions du jeu, du hasard, de la chance et du risque, le collectif Jef Klak propose une soirée de rencontre, discussion et séance d’écoute autour des playgrounds et aires de jeux.

L’aire de jeux comme geste artistique d’abord, avec l’artiste Palle Nielsen que nous présentera Vincent Romagny, enseignant en théorie de l’art. L’aire de jeux comme sujet d’une histoire sociale ensuite, dressée dans le dernier numéro de Jef Klak. Nous refermerons cette soirée avec une séance d’écoute de la pièce sonore De jeux en places de Cabiria Chomel, issue du CD de création sonore inclus dans le dernier numéro de Jef Klak. Cette diffusion sera l’occasion de revenir sur la place et les enjeux du travail sonore au sein du collectif.

«Ch’val de course» et les numéros précédents de Jef Klak seront disponibles à la vente à Khiasma (16€, règlement par chèque ou espèces uniquement !).

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Palle Nielsen, "The Model, a model for a qualitative Society", Moderna Museet, 1967 - DR.

« Le jeu est l’exposition. L’exposition est le travail des enfants eux-mêmes. Il n’y a pas d’exposition. Ce n’est une exposition que parce que les enfants jouent dans un musée d’art. Ce n’est une exposition que pour ceux qui ne jouent pas. » C’est en ces termes que l’artiste Palle Nielsen présentait son expérimentation au Moderna Museet de Stockholm qu’il avait transformé en aire de jeux géante durant quelques semaines de l’année 1968.

Accompagné d’une projection d’images d’archive, Vincent Romagny, enseignant en théorie de l’art en école d’art, commissaire d’exposition, doctorant en esthétique sur la question des rapports entre aires de jeux et oeuvre d’art (Université Paris 8), viendra nous parler des paradoxes non seulement soulevés par cette exposition dans le contexte de l’après mai 68, mais surtout à l’occasion des relectures auxquelles elle a donné lieu lors de récentes réactivations. Ce sera l’occasion de mettre en évidence les différents sens des idées d’enfance et de jeu alors implicitement invoqués.

Ce sera également l’occasion de discuter avec l’équipe de la revue Jef Klak, dont le dernier numéro « Selle de ch’val », qui vient de paraître en librairie, s’amuse sérieusement avec les questions sociales du jeu, du pari et du risque. Le texte inclus dans ce numéro « Le gouvernement des playgrounds », par Ferdinand Cazalis, retrace notamment l’histoire sociale des terrains de jeu, aux États-Unis et en France des années 1880 à aujourd’hui. Loin de se limiter à des toboggans et tourniquets ultrasécurisés, les premiers playgrounds américains participaient en effet d’une éducation à la citoyenneté et au patriotisme, prolongeant les discriminations et les logiques de classe d’un pays en pleine expansion industrielle.

Où s’arrête l’aire du jeu et où commencent celles de l’art et du politique ? À moins qu’elles n’aient toujours été congruentes…

 

De jeux en places de Cabiria Chomel

« Que l’espace du dehors soit celui du jeu, de l’enfant en transe et de ses règles éphémères.
Que l’on passe de place en place comme une comptine te mène de mot en mot, c’est comme ça que l’envie est née.
J’ai alors lancé un appel aux amis des ondes, à ceux qui ont toujours un enregistreur dans la poche pour rassembler ces sons d’enfants qui jouent dans l’espace public.
J’ai reçu avec générosité de la délicatesse et de l’énergie brute, des instantanés, beaucoup de cris et de rires.
Il a ensuite fallu tisser l’ensemble doucement et soigneusement, pour que ces terrains de jeux aux quatre coins de la planète, entrent en résonance.»

Avec, par ordre d’apparition dans la pièce, les prises de son de :
Marine Bestel, Dyo, France
Caroline Fontana et Hamedine Kane, Jungle de Calais, France.
Flavien Gillé, Sal Rei, Cap-Vert.
Corinne Dubien, Athènes, Grèce.
Cabiria Chomel, Molenbeek, Belgique.
Corinne Dubien, Athènes, Grèce.
Cyril Mossé, Nzundu, République Démocratique du Congo.
Céline Della Savia, Albi, France.
Cyril Mossé, Midyat, Turquie.
Willem Sannen, Schaerbeek, Belgique.
Felix Blume, Tanger, Maroc.
Felix Blume, Diafarabe, Mali.
Anna Raimondo, Casablanca, Maroc.
Flavien Gillé, Istanbul, Turquie.
Chloé Despax, Toulouse, France.
Felix Blume, Malatya, Turquie.
Cabiria Chomel, Bruxelles, Belgique.

Montage : Cabiria Chomel
Mixage : Corinne Dubien
Merci à : Flavia Cahn, Livia Cahn, Lucas Le Bart, Aurélien Lebourg, Guillaume Abgrall, Marie-Noëlle Battaglia, Michelle Fikou, Emilie Mousset, Bastien Hidalgo Ruiz et Roxane Brunet.

 

Retrouvez Jef Klak sur la r22 Tout-Monde 

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Liens externes :

Le site de la revue Jef Klak : jefklak.org



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septembre 2018


21.06.2016

«Tentative d’évasion» de Vincent Chevillon sur le massif du Sancy

Dans le cadre de la manifestation Horizons, l’oeuvre monumentale de Vincent Chevillon Tentative d’évasion est installée jusqu’à fin septembre sur le massif du Sancy, en Auvergne (http://www.horizons-sancy.com/).

11.04.2016

« De commencements en commencements » reçoit l’aide du film court de la Seine-Saint-Denis

Le film de Simon Quéheillard, De commencements en commencements, vient de recevoir l’aide au film court du département de la Seine-Saint-Denis. Après une belle post-production, une avant-première de cet hommage au burlesque arrivera très bientôt sur les écrans lilasiens !

28.03.2016

« Vers la tendresse » d’Alice Diop primé au festival du film de femmes de Créteil

Développé au cours d’une résidence d’Alice Diop à Khiasma, le film Vers la tendresse a reçu le Prix INA réalisatrice créative du meilleur court métrage francophone et le Prix du public du meilleur court métrage français. Bravo !

17.03.2014

Lettre au Maire de Grigny

Initiative du collectif le PEROU

« L’ambassade du PEROU à Ris-Orangis est un repère – un espace visible – et un observatoire – un lieu qui regarde -. Décrire ce qui a lieu dans un bidonville situé sur le territoire européen, telle est l’ambition de ce blog. Exactement, il s’agit de décrire l’humanité qui a lieu, l’humanité qui fait lieu » (décembre 2012). Le 3 avril 2013, tout a été détruit, sauf l’essentiel. A Grigny, où vivent aujourd’hui les familles, nous continuons d’œuvrer pour que l’on construise enfin.

Découvrez ici, la dernière lettre de Sébastien Thiéry, coordinateur du PEROU, au Maire de Grigny. Une invitation au dialogue sur le devenir des familles de Roms présentes dans le bidonville.

 

19.12.2013

Butler & Mirza en lice pour le prix Art Mundi 6

Félicitations à Butler&Mirza pour leur pré-sélection pour le prix Art Mundi 6. On leur souhaite de tout cœur de le remporter pour mener à bien tous leurs projets et nous surprendre encore.
Rapellons que le duo d’artiste avait exposé leur oeuvre Hold Your Ground à Khiasma, dans le cadre de notre exposition de rentrée, Rendez-vous : sortie de mon corps.
Plus d’informations ici !

28.11.2013

Notre cycle POSSESSIONS s’installe sur le blog du Monde

Article d'Isabelle Regnier

En place depuis le 12 novembre 2013, notre cycle Possessions a fait parler de lui dans les pages du blog du Monde. Sous la plume d’Isabelle Regnier, découvrez, ou redécouvrez l’identité de cet évènement qui déplace le genre documentaire, entre projections et performances.

Pour découvrir l’article, c’est ici…
Et pour suivre le déroulement de notre programmation jusqu’au 12 décembre, c’est là !

 

28.11.2013

Mathieu K. Abonnenc à Beaubourg

Séance du Peuple qui manque

« An Italian Film (Africa Addio) » de Mathieu K Abonnenc sera projeté demain au Centre Pompidou dans le cadre d’une séance du Peuple qui manque. Rappelons que l’artiste présente également sa vidéo dans le cadre de notre exposition « Rendez-vous : sortie de mon corps » et qu’elle reste visible jusqu’au 12 décembre 2013. La caméra Red utilisée pour le tournage confère une qualité exceptionnelle à l’image qui vient renforcer le propos percutant du film. En ce concentrant sur le cuivre, qui fut l’une des causes de la guerre de Sécession au Katanga, et, auparavant, la raison de l’intérêt des Occidentaux pour la R.D.C, l’artiste reconstitue un épisode de l’histoire du capitalisme et de ses mécanismes, montrant les effets de l’industrialisation par des nations européennes sur des pays et des populations colonisés. http://www.lepeuplequimanque.org/thousand/27-11-13

15.11.2013

Nos artistes hors les murs !

Exposition “Ânes situ” de Hicham Benohoud

Jusqu’au 12 décembre 2013, Khiasma accueille en son sein l’exposition collective « Rendez-vous : sortie de mon corps ». À cette occasion, Hicham Benohoud, photographe, expose « Version soft » une série de 5 images qui présentent calmement et fermement son malaise face à sa situation, à sa culture, à son pays. Mais en parallèle, l’artiste expose également à Casablanca « Ânes situ », une série de photographies qui fait écho au statut de l’homme au Maroc.
À découvrir ici !

05.11.2013

Mon voisin est un artiste

Ciné-concert

En lieu et place du traditionnel C’est dimanche ! – le cinégoûter organisé à l’Espace Khiasma chaque dernier dimanche du mois – Fantazio se propose de créer un habillage musical interactif à partir d’un montage de films muets.

« On part de rien. Un son arrive : on peut se coincer dedans, se prendre les pieds dedans, mourir dedans tout de suite. Si un deuxième son sur lequel on pourrait se reposer ne surgit pas, tout s’arrête. Plus de transformation possible. L’improvisation ne peut pas vivre sans entraide. En situation de guerre, d’urgence, de panique, soit on reste pétrifié passif, soit on improvise : on prend en main la situation, on se mouille, on laisse de côté à la minute la force rongeante du regard sur soi. »

Dimanche 23 novembre 2013 à 16H00
Espace Khiasma, 15 rue Chassagnole, 93260 Les Lilas

06.08.2013

Le cri de la fougère

Feuilleton dessiné

Depuis janvier 2013, Hélène Coeur, Célio Paillard et Frédéric Mathevet mènent un atelier sonore dans le quartier des Fougères (Paris 20e), avec une classe de CE2-CM1 de l’école Le Vau. Au cours de cette première année d’ateliers, les participants apprennent à «écouter et jouer leur quartier », faisant travailler leurs oreilles mais aussi leur corps et leur imagination. Une expérience mise en récit par les artistes sous la forme d’un feuilleton dessiné. Découvrez au format pdf :

Episode 1 : Le cri de la Fougère

Episode 2 : Interlude 

Découvrez la présentation de l’atelier sur le site de L’Autre Musique

Un projet soutenu par la Fondation de France.

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