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Du 22 au 31 mai, Khiasma accueille le projet ‘Pratiquer les images coloniales’ porté par un collectif d’artistes, d’enseignants et de chercheurs, lors d’un workshop proposé en collaboration avec l’université Paris 8. À l’occasion d’une invitation de Catherine Perret et Anna Seiderer faite à l’artiste Alexander Schellow, le collectif fera intervenir les participants autour de la constitution d’une archive participative de films privés tournés dans les contextes coloniaux – et des questions que soulèvent la constitution d’une telle archive. Les initiateurs de ce projet de recherche artistique invitent les étudiants à prendre part à l’élaboration de pratiques et de gestes à partir desquels travailler et questionner ces images.
Le jeudi 31 mai à partir de 19h, une ouverture publique vous est proposée afin de partager les processus engagés et les réflexions menées par le collectif durant leur résidence.
Avec : Miléna Desse, Arthur Gillet, Maxime Jean-Baptiste, Alexander Schellow, Anna Seiderer, Pierre Voland, Antje Van Wichelen.
Le projet de recherche artistique Hors cadres est porté par un collectif d’artistes, d’enseignants, de curateurs et de chercheurs constitué en février 2016.
Hors cadres est né du désir pressant d’aménager des lieux et des temps de réflexion sur le passé colonial en se penchant sur les films réalisés de la fin du XIXème siècle aux premières heures d’indépendance dans les anciennes colonies des puissances européennes.
Ayant initialement travaillé sur les films commandités par les gouvernements coloniaux à des fins de propagande politique, par des missionnaires à des fins d’évangélisation et par des chercheurs dans le cadre de missions scientifiques, le collectif se penche désormais sur les films de familles tournés en pellicule. L’intérêt de cette production cinématographique méconnue réside dans la spontanéité de son geste. Bien que ces images d’archives privées soient exemptes de la propagande volontariste utilisée par les états coloniaux elles en conservent néanmoins la trace. Leur caractère privé permet de décentrer nos regards du discours imposé par l’idéologie officielle et nous offre des lectures singulières et intimes de l’Histoire. Les films de famille constituent à ce titre un matériau de recherche précieux pour repenser et nuancer notre perception des rouages et des transformations de l’histoire coloniale.
Les pratiques artistiques que nous développons autour de ces archives familiales nous permettent d’engager une réflexion collective sur les processus de remémoration et d’oubli qu’elles cristallisent et génèrent aujourd’hui.
Le projet est articulé sur trois axes.
1- Les projections-performances qui permettent d’explorer la performativité du visionnage collectif et contemporain de ces images à partir de pratiques de notation.
2- Des workshops au cours desquels les artistes développent des gestes (lectures, dessins, performances, installations etc.) à partir desquelles travailler et réécrire ces images.
3- La constitution d’une archive qui comprend la collecte, la numérisation et la conservation de ces films.
Partenaires
École de Recherche Graphique (Bruxelles), WIELS (Bruxelles), Université Paris8/Vincennes, Khiasma (Paris), Pitcha (Lubumbashi), Ifan (Dakar), École du Patrimoine Africain (Porto- Novo).
Structure soutenue par Khiasma dédié à l’accompagnement de résidences cinématographiques et audiovisuelles.
Khiasma est soutenu par :
La Région Île-de-France
Le Département de la
Seine-Saint-Denis
La DRAC Île-de-France
La Ville des Lilas
La Ville de Paris
La Mairie du 20è
Paris Habitat
La Fondation de France
Khiasma est membre du réseau TRAM et partenaire de Paris-Art.
21.06.2016
Dans le cadre de la manifestation Horizons, l’oeuvre monumentale de Vincent Chevillon Tentative d’évasion est installée jusqu’à fin septembre sur le massif du Sancy, en Auvergne (http://www.horizons-sancy.com/).
11.04.2016
Le film de Simon Quéheillard, De commencements en commencements, vient de recevoir l’aide au film court du département de la Seine-Saint-Denis. Après une belle post-production, une avant-première de cet hommage au burlesque arrivera très bientôt sur les écrans lilasiens !
28.03.2016
Développé au cours d’une résidence d’Alice Diop à Khiasma, le film Vers la tendresse a reçu le Prix INA réalisatrice créative du meilleur court métrage francophone et le Prix du public du meilleur court métrage français. Bravo !
17.03.2014
Initiative du collectif le PEROU
« L’ambassade du PEROU à Ris-Orangis est un repère – un espace visible – et un observatoire – un lieu qui regarde -. Décrire ce qui a lieu dans un bidonville situé sur le territoire européen, telle est l’ambition de ce blog. Exactement, il s’agit de décrire l’humanité qui a lieu, l’humanité qui fait lieu » (décembre 2012). Le 3 avril 2013, tout a été détruit, sauf l’essentiel. A Grigny, où vivent aujourd’hui les familles, nous continuons d’œuvrer pour que l’on construise enfin.
Découvrez ici, la dernière lettre de Sébastien Thiéry, coordinateur du PEROU, au Maire de Grigny. Une invitation au dialogue sur le devenir des familles de Roms présentes dans le bidonville.
19.12.2013
Félicitations à Butler&Mirza pour leur pré-sélection pour le prix Art Mundi 6. On leur souhaite de tout cœur de le remporter pour mener à bien tous leurs projets et nous surprendre encore.
Rapellons que le duo d’artiste avait exposé leur oeuvre Hold Your Ground à Khiasma, dans le cadre de notre exposition de rentrée, Rendez-vous : sortie de mon corps.
Plus d’informations ici !
28.11.2013
Article d'Isabelle Regnier
En place depuis le 12 novembre 2013, notre cycle Possessions a fait parler de lui dans les pages du blog du Monde. Sous la plume d’Isabelle Regnier, découvrez, ou redécouvrez l’identité de cet évènement qui déplace le genre documentaire, entre projections et performances.
Pour découvrir l’article, c’est ici…
Et pour suivre le déroulement de notre programmation jusqu’au 12 décembre, c’est là !
28.11.2013
Séance du Peuple qui manque
« An Italian Film (Africa Addio) » de Mathieu K Abonnenc sera projeté demain au Centre Pompidou dans le cadre d’une séance du Peuple qui manque. Rappelons que l’artiste présente également sa vidéo dans le cadre de notre exposition « Rendez-vous : sortie de mon corps » et qu’elle reste visible jusqu’au 12 décembre 2013. La caméra Red utilisée pour le tournage confère une qualité exceptionnelle à l’image qui vient renforcer le propos percutant du film. En ce concentrant sur le cuivre, qui fut l’une des causes de la guerre de Sécession au Katanga, et, auparavant, la raison de l’intérêt des Occidentaux pour la R.D.C, l’artiste reconstitue un épisode de l’histoire du capitalisme et de ses mécanismes, montrant les effets de l’industrialisation par des nations européennes sur des pays et des populations colonisés. http://www.lepeuplequimanque.org/thousand/27-11-13
15.11.2013
Exposition “Ânes situ” de Hicham Benohoud
Jusqu’au 12 décembre 2013, Khiasma accueille en son sein l’exposition collective « Rendez-vous : sortie de mon corps ». À cette occasion, Hicham Benohoud, photographe, expose « Version soft » une série de 5 images qui présentent calmement et fermement son malaise face à sa situation, à sa culture, à son pays. Mais en parallèle, l’artiste expose également à Casablanca « Ânes situ », une série de photographies qui fait écho au statut de l’homme au Maroc.
À découvrir ici !
05.11.2013
Ciné-concert
En lieu et place du traditionnel C’est dimanche ! – le cinégoûter organisé à l’Espace Khiasma chaque dernier dimanche du mois – Fantazio se propose de créer un habillage musical interactif à partir d’un montage de films muets.
« On part de rien. Un son arrive : on peut se coincer dedans, se prendre les pieds dedans, mourir dedans tout de suite. Si un deuxième son sur lequel on pourrait se reposer ne surgit pas, tout s’arrête. Plus de transformation possible. L’improvisation ne peut pas vivre sans entraide. En situation de guerre, d’urgence, de panique, soit on reste pétrifié passif, soit on improvise : on prend en main la situation, on se mouille, on laisse de côté à la minute la force rongeante du regard sur soi. »
Dimanche 23 novembre 2013 à 16H00
Espace Khiasma, 15 rue Chassagnole, 93260 Les Lilas
06.08.2013
Feuilleton dessiné
Depuis janvier 2013, Hélène Coeur, Célio Paillard et Frédéric Mathevet mènent un atelier sonore dans le quartier des Fougères (Paris 20e), avec une classe de CE2-CM1 de l’école Le Vau. Au cours de cette première année d’ateliers, les participants apprennent à «écouter et jouer leur quartier », faisant travailler leurs oreilles mais aussi leur corps et leur imagination. Une expérience mise en récit par les artistes sous la forme d’un feuilleton dessiné. Découvrez au format pdf :
Episode 1 : Le cri de la Fougère
Découvrez la présentation de l’atelier sur le site de L’Autre Musique
Un projet soutenu par la Fondation de France.