Après Liv Schulman en mars, c’était au tour de l’artiste et cinéaste Katia Kameli de se prêter au jeu d’un Lundi de Phantom. Enregistrée à Khiasma le 24 avril 2017, conversation avec l’artiste et Olivier Marboeuf.
Jeux de paroles et d’images, questions de traduction et de relecture, l’œuvre de Katia Kameli est faite de circulation de récits, de courants d’histoires, passant d’un corps à un autre pour donner à entendre des fables anciennes autant que des voix contemporaines, des contes populaires et des films imaginaires qui tissent entre la Marrakech et Bollywood, Marseille et Alger une vaste géographie émotionnelle.
Projections et conversation traversent un choix d’œuvres clefs du parcours de l’artiste, pour en dessiner quelques-uns des motifs les plus prégnants.
Katia Kameli est une artiste pluridisciplinaire. Elle vit à Paris. Elle est diplômée d’un DNSEP à l’École Nationale des Beaux-Arts de Bourges et d’un post-diplôme, le College-Invisible, dirigé par Paul Devautour à l’École Supérieure d’Arts de Marseille.
En 2007-2008, elle est lauréate du programme Cultures France, Paris-New York, et part en résidence à Location One (NY). Son travail a trouvé une visibilité et une reconnaissance sur la scène artistique et cinématographique nationale et internationale, et a été montré dans des expositions personnelles : What Language Do You Speak Stranger, The Mosaic Rooms, London (2016); Futur, Artconnexion, Lille (2016); Taymour Grahne Gallery, New York (2014); 7 Acts of Love in 7 days of Boredom, Transpalette, Bourges (2012) ; et des expositions collectives : Cher(e)s Ami(e)s, Centre Pompidou, Paris (2016); Made in Algeria, Mucem, Marseille (2016); Entry Prohibited to Foreigners, Havre Magasinet, Boden, Sweden (2015); Where we’re at, Bozar, Bruxelles (2014); Lubumbashi Biennale, Congo (2013); Pour un Monde Durable, Fondation Calouste Gulbenkian, Portugal (2013); Le Pont, MAC Marseille (2013); Dak’art, Biennale de Dakar (2012); Higher Atlas, Biennale de Marrakech (2012); et La Biennale de Bamako, Mali (2011).