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10° 36′ N, 14° 20′ O sont les coordonnées de Maroua, ville capitale de la région Extrême-Nord du Cameroun : Comment penser le voyage qui amène l’artiste à Paris, et, comment le raconter ? Comment le saisir en images ? Achille Komguem parle de la précarité, en tant que notion socio-politique lorsque ses vidéos confrontent le spectateur à un vertige d’instabilité à chaque seconde. La précarité se présente alors comme moteur dynamique qui entraine l’image, le vécu bascule à l’image… Pascale Obolo, quand à elle répond par la fragilité : Elle pense à la vulnérabilité du chercheur d’images, la fragilité de l’image téléporté … de Paris à Londres, de Douala à Maroua. Nous avons invité ces deux artistes qui ont tous les deux un fort attachement au Cameroun pour échanger leurs idées, leurs images, sous forme de laboratoire la durée d’une soirée.
La troisième invitée sera Dominique Malaquais, Chercheur au CNRS.
Achille Komguem (Achillekà), Précarité, vidéo, 1' 30, 2006. © Achille Komguem
Pascale Obolo est cinéaste et rédacteur en chef de la revue afrikadaa. Elle étudie à l’Ecole du Conservatoire Libre du Cinéma Français et obtient un Master en Cinéma Expérimental à l’Université Paris 8. Réalisatrice de reportages et de documentaires pour la Télévision Camerounaise, elle collabore avec des artistes issus du street art ou du mouvement Hip Hop féminin en banlieue parisienne. Elle signe plusieurs portraits d’artistes dont celui de Manu Chao, des Nubians ou de Calypso Rose. Cette rencontre à Khiasma l’amènera à parler entre autres de sa collaboration avec Samuel Fosso et de son film muet, presque pictural, “Déambulation Carnavalesque”.
Les travaux d’Achille Komguem (Achillekà) se présentent sous forme de vidéo, de peinture ou d’installation. Il est rédacteur en chef de la revue DiARTgonale et membre fondateur du collectif Dreamers. Il enseigne à l’Université de Maroua. En 2006, il participe à Exitour une action d’artistes en collectif qui relève le défi de mettre en réseau sept villes de sept pays africains en parallèle de la Biennale de Dakar. Pour notre laboratoire 10°36’N, 14°20’O Achille montrera ses vidéos expérimentales Douala, a piece of Cake et Précarité.
Ayant enseigné de nombreuses années à New York, à Columbia et Princeton University, ainsi qu’à Sarah Lawrence College, Dominique Malaquais est aujourd’hui chercheur au CNRS (IMAf) travaillant sur les intersections entre cultures urbaines et construction du politique en Afrique centrale. Elle fait partie des comités de rédaction des revues Politique africaine (Les Afriques dans le monde, Institut d’études politiques, Bordeaux) et de Chimurenga Magazine (une publication expérimentale panafricaine) et est l’auteur, entre autres, d’Architecture, pouvoir et dissidence au Cameroun (Karthala 2002). Avec Kadiatou Diallo, elle dirige SPARCK (plateforme curatoriale expérimentale basée en Afrique du Sud).
Dinah Douieb est musicienne, auteur compositeur et productrice de la chanteuse de Raï Cheikha Rabia. Elle associe ses influences Rock et Punk dans l’afro Beat et le Raï en créant un Son North-Afrocbeat, soit un mixe de musique électronique. Elle collabore sous forme de performances sonores avec de nombreuses plasticiennes.
Structure soutenue par Khiasma dédié à l’accompagnement de résidences cinématographiques et audiovisuelles.
Khiasma est soutenu par :
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Seine-Saint-Denis
La DRAC Île-de-France
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La Ville de Paris
La Mairie du 20è
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La Fondation de France
Khiasma est membre du réseau TRAM et partenaire de Paris-Art.
21.06.2016
Dans le cadre de la manifestation Horizons, l’oeuvre monumentale de Vincent Chevillon Tentative d’évasion est installée jusqu’à fin septembre sur le massif du Sancy, en Auvergne (http://www.horizons-sancy.com/).
11.04.2016
Le film de Simon Quéheillard, De commencements en commencements, vient de recevoir l’aide au film court du département de la Seine-Saint-Denis. Après une belle post-production, une avant-première de cet hommage au burlesque arrivera très bientôt sur les écrans lilasiens !
28.03.2016
Développé au cours d’une résidence d’Alice Diop à Khiasma, le film Vers la tendresse a reçu le Prix INA réalisatrice créative du meilleur court métrage francophone et le Prix du public du meilleur court métrage français. Bravo !
17.03.2014
Initiative du collectif le PEROU
« L’ambassade du PEROU à Ris-Orangis est un repère – un espace visible – et un observatoire – un lieu qui regarde -. Décrire ce qui a lieu dans un bidonville situé sur le territoire européen, telle est l’ambition de ce blog. Exactement, il s’agit de décrire l’humanité qui a lieu, l’humanité qui fait lieu » (décembre 2012). Le 3 avril 2013, tout a été détruit, sauf l’essentiel. A Grigny, où vivent aujourd’hui les familles, nous continuons d’œuvrer pour que l’on construise enfin.
Découvrez ici, la dernière lettre de Sébastien Thiéry, coordinateur du PEROU, au Maire de Grigny. Une invitation au dialogue sur le devenir des familles de Roms présentes dans le bidonville.
19.12.2013
Félicitations à Butler&Mirza pour leur pré-sélection pour le prix Art Mundi 6. On leur souhaite de tout cœur de le remporter pour mener à bien tous leurs projets et nous surprendre encore.
Rapellons que le duo d’artiste avait exposé leur oeuvre Hold Your Ground à Khiasma, dans le cadre de notre exposition de rentrée, Rendez-vous : sortie de mon corps.
Plus d’informations ici !
28.11.2013
Article d'Isabelle Regnier
En place depuis le 12 novembre 2013, notre cycle Possessions a fait parler de lui dans les pages du blog du Monde. Sous la plume d’Isabelle Regnier, découvrez, ou redécouvrez l’identité de cet évènement qui déplace le genre documentaire, entre projections et performances.
Pour découvrir l’article, c’est ici…
Et pour suivre le déroulement de notre programmation jusqu’au 12 décembre, c’est là !
28.11.2013
Séance du Peuple qui manque
« An Italian Film (Africa Addio) » de Mathieu K Abonnenc sera projeté demain au Centre Pompidou dans le cadre d’une séance du Peuple qui manque. Rappelons que l’artiste présente également sa vidéo dans le cadre de notre exposition « Rendez-vous : sortie de mon corps » et qu’elle reste visible jusqu’au 12 décembre 2013. La caméra Red utilisée pour le tournage confère une qualité exceptionnelle à l’image qui vient renforcer le propos percutant du film. En ce concentrant sur le cuivre, qui fut l’une des causes de la guerre de Sécession au Katanga, et, auparavant, la raison de l’intérêt des Occidentaux pour la R.D.C, l’artiste reconstitue un épisode de l’histoire du capitalisme et de ses mécanismes, montrant les effets de l’industrialisation par des nations européennes sur des pays et des populations colonisés. http://www.lepeuplequimanque.org/thousand/27-11-13
15.11.2013
Exposition “Ânes situ” de Hicham Benohoud
Jusqu’au 12 décembre 2013, Khiasma accueille en son sein l’exposition collective « Rendez-vous : sortie de mon corps ». À cette occasion, Hicham Benohoud, photographe, expose « Version soft » une série de 5 images qui présentent calmement et fermement son malaise face à sa situation, à sa culture, à son pays. Mais en parallèle, l’artiste expose également à Casablanca « Ânes situ », une série de photographies qui fait écho au statut de l’homme au Maroc.
À découvrir ici !
05.11.2013
Ciné-concert
En lieu et place du traditionnel C’est dimanche ! – le cinégoûter organisé à l’Espace Khiasma chaque dernier dimanche du mois – Fantazio se propose de créer un habillage musical interactif à partir d’un montage de films muets.
« On part de rien. Un son arrive : on peut se coincer dedans, se prendre les pieds dedans, mourir dedans tout de suite. Si un deuxième son sur lequel on pourrait se reposer ne surgit pas, tout s’arrête. Plus de transformation possible. L’improvisation ne peut pas vivre sans entraide. En situation de guerre, d’urgence, de panique, soit on reste pétrifié passif, soit on improvise : on prend en main la situation, on se mouille, on laisse de côté à la minute la force rongeante du regard sur soi. »
Dimanche 23 novembre 2013 à 16H00
Espace Khiasma, 15 rue Chassagnole, 93260 Les Lilas
06.08.2013
Feuilleton dessiné
Depuis janvier 2013, Hélène Coeur, Célio Paillard et Frédéric Mathevet mènent un atelier sonore dans le quartier des Fougères (Paris 20e), avec une classe de CE2-CM1 de l’école Le Vau. Au cours de cette première année d’ateliers, les participants apprennent à «écouter et jouer leur quartier », faisant travailler leurs oreilles mais aussi leur corps et leur imagination. Une expérience mise en récit par les artistes sous la forme d’un feuilleton dessiné. Découvrez au format pdf :
Episode 1 : Le cri de la Fougère
Découvrez la présentation de l’atelier sur le site de L’Autre Musique
Un projet soutenu par la Fondation de France.